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Une situation qui a conduit le ministère de la Transition écologique et solidaire à catégoriser Yann Moix comme espèce invasive. Et ceci à la demande de plusieurs associations de défense de l’environnement. « Quelqu’un qui veut se renseigner sur la jungle amazonienne en feu ou l’explosion nucléaire en Russie ne tombe plus que sur des articles sur Yann Moix. Il faut réagir ! », s’alarmait ainsi Greenpeace France.
La solution ? Attendre que ça passe
La personne même de Yann Moix ainsi que ses nombreux avatars que sont ses parents, son petit frère, ses amis, ses anciens camarades de classe, et plus généralement toute personne susceptible de se répandre dans les médias concernant la vie de Yann Moix dont tout le monde se fout, figurent à présent dans le registre des espèces invasives aux côtés de la pyrale du buis, l’écrevisse américaine ou la moule asiatique.
Faute de phytosanitaire adapté, la patience est la seule méthode pour lutter contre l’invasion du Yann Moix.
Comment lutter contre cette nouvelle menace pour notre écosystème mental ? « Nous recommandons aux personnes sensibles de fermer leurs fenêtres en journée, de ne pas écouter la radio ni regarder la télévision, d’installer des filtres sur leurs applications infos, et d’attendre tranquillement que toute cette bande de cons passe à autre chose », recommande le ministère de l’Environnement dans un communiqué.
Si la rentrée littéraire est propice à l’émergence de phénomènes désagréables du type Yann Moix, c’est la première fois qu’il mène à une telle classification. De quoi donner des idées pour la suite ? Dans les couloirs du ministère, on fait savoir qu’aucune autre inscription sur la liste des espèces invasives n’est pour le moment dans les tuyaux. Du moins pas avant quelques années, d’ici la sortie du prochain Houellebecq.
