Pour les adhérents CGT, fini de faire dans le mou : on se penche sur le cas Binet. Philippe Martinez étant jugé trop modéré, c’est Sophie Binet qui assure sa succession à la tête de l’historique syndicat. Reine de la merguez et de la sono qui tache, la CGT représente pourtant bien peu de travailleurs. Avec le même patronyme que le créateur des Bidochon, Binet saura-t-elle convaincre le français moyen ?
On se souvient comment la CGT courait après le train des grévistes SNCF, lorsque ceux-ci n’avaient besoin de personne pour flinguer les vacances de Noël. Avant cela déjà, les Gilets jaunes découvraient qu’une organisation n’est pas nécessaire pour foutre le bordel. Au final, la réforme des retraites a remis les syndicats au centre du jeu. Reste à savoir ce que la CGT peut gagner, face à un Macron qui n’a rien à perdre.