Après Myriam El Khomri, c’est au tour d’Olivier Dussopt de réaliser que ministre du Travail n’est plus une planque facile dans l’ombre de Matignon, mais un champ de mines antipersonnelles par temps de brouillard. Avec la réforme des retraites, Dussopt est devenu aussi impopulaire que le fan-club de Pierre Palmade. On ne sait pas si l’Ardéchois a le coeur fidèle, mais on lui souhaite de l’avoir bien bien accroché.
Attaqué de toute part, traité d’assassin, Dussopt a tellement vociféré contre les députés Insoumis qu’on se croyait au Hellfest plutôt qu’à l’Assemblée nationale. Et bien menti aussi, pour faire passer une pilule qu’il doit rêver de se faire dorer. Mais que le bougre se rassure : son nom sera vite oublié quand, d’ici dix ans, son successeur au ministère planchera sur le report de l’âge de départ à la retraite à 67 ans.