On nous bassine avec les retraites, mais pas de retraite face aux bassines. Dans les Deux-Sèvres, les méga-bassines ont fait couler de l’encre et du sang. C’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase et face aux manifestants, les gendarmes en ont fait des caisses. Ou plutôt des tonneaux. Résultat, pas mal de monde à l’hôpital pour une simple histoire d’eau, qui nous rend propre et nous Rambo.
C’est que l’eau, il n’y en aura bientôt plus pour tout le monde. Et certains préfèrent aller la pomper quand elle est là pour s’en servir quand elle ne le sera plus, par exemple une fois qu’on l’aura pompée pour remplir les bassines. Une logique à la Shadok, en somme. Et la défense des syndicats agro-industriels est claire comme de l’eau de roche : « Qu’est-ce que vous croyez ? Que l’eau tombe du ciel ? ».