« Censure supérieure de l’audiovisuel » ? Le CSA n’en peut plus de lui-même. Sa croisade contre les minableries d’Hanouna lui a collé le vent en poupe : monsieur CSA est décidé à laver plus blanc que blanc, façon Mire express. Un chroniqueur qui moque la mort d’un torero ? Scandaleux. Une représentation fantasmée d’asile de fous dans Fort Boyard ? Interdit. Un sac de coco chez Ardisson ? Intolérable.
Dans ce petit monde où plus personne ne doit plus offenser personne, le CSA se découvre un pouvoir qu’on lui déniait autrefois. Coluche et Desproges peuvent mouliner dans leurs tombes, la bonne et vieille conscience française du gaullisme grisâtre revient sous les traits d’un justicier du politiquement correct. Le fascisme bienveillant nous met aujourd’hui la main au PAF. En attendant demain de la glisser dans nos culottes ?