La CGT peut dire merci au 49-3 : il lui a redonné de jolies couleurs, rouges de préférence, quand le syndicat commençait à fournir des élus au Front National. La Confédération de la Grève des Transports donne aujourd’hui des leçons de démocratie, tout en empêchant de paraître les journaux qui n’ont pas voulu offrir tribune à son Secrétaire Général. « Pravda ou l’ardeur », aurait dit Nabokov…
Plus d’essence, plus de trains, en attendant de crever les pneus des vélos ? Mais ceux qui ne veulent pas entendre parler d’usagers « pris en otage » ne se privent pas de dénoncer une « dictature » en France. Une jolie guerre des mots pour rasseoir une crédibilité en perte de vitesse. La CGT veut tellement montrer qu’elle existe encore qu’elle va finir par enregistrer un duo avec Renaud !